Attaque terroriste contre la police à Charleroi

07.08.2016

Conseil national de sécurité : Le Premier ministre annonce une première information : le niveau est maintenu à 3 pour la population (dans le contexte des grands rassemblements, …) et à 2 avec vigilance accrue (soit 2+, niveau qui n’existe pas légalement mais qui a été « adopté » suite aux réactions syndicales d’après-novembre 2015). C’est évidemment une déception pour les policiers qui tiennent un raisonnement légitime disant que si la population est en niveau 3, eux qui la protègent devraient être au minimum à ce niveau. Ils espéraient autre chose de la réunion de ce matin, et même si cet autre chose tient pour certains de la symbolique, son importance pour les policiers est indéniable.

Cependant, le Premier ministre annonce une deuxième information : il a demandé au ministre de l’Intérieur d’initier des réunions paritaires entre OCAM, Centre de crise et organisations syndicales policières pour débattre des mesures à prendre dans l’avenir et sur base de ce qui s’est déroulé. C’est le fruit d’une certaine prise de conscience de notre réalité car les mesures à prendre (et la réalité de leur exécution) sont plus importantes que le niveau reconnu de menace.

Mais plus grave que l’inexplicable niveau 2+ pour les policiers, le SLFP-Police a constaté que, tandis que certains responsables policiers sont conscients de la sécurité de leurs collègues et adoptent les mesures nécessaires dans la liste du Centre de crise ; d’autres, par contre, au prétexte « qu’on est en niveau 2 car 2+ n’existe pas », ne font rien ou presque rien.

Il faut donc l’unité de commandement et l’uniformité adéquate localement des mesures à prendre. Il faut donc déterminer un noyau national de mesures à mettre en œuvre obligatoirement partout. Le SLFP-Police au niveau national et local va s’y attacher.

Vincent Gilles, Président National
Vincent Houssin, Vice-Président National