Le SLFP Défense partage l’inquiétude des syndicats de police : les salaires doivent évoluer.

28.07.2016

Le SLFP-Défense partage l’inquiétude des syndicats de police : les salaires doivent évoluer. Les chiffres publiés nécessitent cependant des éclaircissements. Les échelles salariales comparatives de certains emplois dans les services publics, publiés dans la presse le 27 juillet 2016, doivent cependant être nuancés ou même corrigés.

Le tableau est une comparaison salariale du cadre de base avec 47.051€ comme salaire annuel maximal brut pour la Défense contre 44.150€ pour la Police. 
Cette comparaison n’est pas valable par le fait que la Défense ne dispose pas de cadre de base, mais bien d’un cadre de volontaires, de sous-officiers et d’officiers.
Le montant publié est le salaire annuel indexé pour un adjudant-major (47.068,81€) avec un maximum d’années de service. Un adjudant-major ne fait pas partie de ce que l’on pourrait entendre par « cadre de base ». La comparaison est donc irréaliste.
La comparaison avec un adjudant au sein de la Défense dont le salaire annuel maximum s’élève  à 40.572,03€ est plus réaliste. Ce grade est comparable avec un inspecteur de police.

La dernière augmentation de salaire pour le personnel militaire date de 2003.
Les militaires ont un métier spécifique par la disponibilité, les risques, le délogement,… 
Il est donc impossible de comparer leur salaire avec celui des autres fonctionnaires.

Le SLFP Défense exige donc également une reconnaissance des prestations fournies par l’ensemble du personnel, dont il a plus que jamais droit !


Depuis plus de 18 mois, les militaires fournissent un appui à la Police par la surveillance des lieux importants en réponse à la menace terroriste. Cet appui a lieu 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 pendant cinq semaines sans être en mesure de rentrer chez soi.

Il est grand temps que le cabinet Vandeput accorde l’attention nécessaire pour la reconnaissance de la spécificité de la profession militaire.

Edwin Lauwereins
Président SLFP-Défense