Les chômeurs paient le deal Arco et les fonctionnaires les pots cassés !

arco
26.07.2018

Fidèle à la tradition et avant de prendre « des vacances bien méritées », le gouvernement fait le présent de quelques cadeaux empoisonnés aux fonctionnaires et aux travailleurs du privé. Même sous la chaleur d’enfer de ces journées d’été, il n’y fait pas exception.

L’augmentation unilatérale de l’âge pour bénéficier du RCC (prépension) et la dégressivité des allocations de chômage sont un fait. Pour les fonctionnaires, le gouvernement veut rogner sur les jours de maladie. Et comment ? Pour le SLFP, c’est un scandale.

Les négociations à ce propos pour les fonctionnaires flamands sont mises en suspens pour être poursuivies en septembre. Il est évident que le gouvernement continue les assauts sur le personnel du secteur public ! Une personne gravement malade pendant un an voit son traitement réduit à 65 pourcent pendant onze mois. Pour certains fonctionnaires, c’est tomber sous le minimum vital.

Vu que le gouvernement est intarissable sur l’harmonisation des statuts et des réglementations, le lien avec les fonctionnaires fédéraux est vite établi. Nous songeons aux négociations en cours sur le CODEX. C’est le nouveau statut pour le personnel contractuel et statutaire des services publics fédéraux.  

Selon le cabinet Jambon : « Il y a aujourd’hui des fonctionnaires qui peuvent partir deux ans plus tôt à la pension parce qu’ils n’ont jamais été malades », disait le cabinet Jambon. Une véritable accusation d’abus donc.

Selon Medex : depuis 2013, les absences de plus d’un an représentent la plus grande part de l’absentéisme dans le secteur privé tandis que la plupart des absences des fonctionnaires fédéraux sont de courte durée.  L’étude du Medex sur l’absentéisme des fonctionnaires fédéraux indique en outre que les chiffres de 2015 montrent que les fonctionnaires statutaires n’abusent pas de leur nomination en étant plus souvent absents.

Les cabinets Jambon et Vandeput, aveuglés par leur chasse aux fonctionnaires, ne veulent rien d’autre qu’éroder le statut des fonctionnaires et ont pour cela recours à tous les dogmes imaginables.

Il est évident que l’été caniculaire ne passera pas vite et que des actions ne sont pas exclues.