Élections sociales 2016 : Nouvelle progression de la CGSLB qui a travaillé à imposer sa conception du syndicalisme

25.05.2016

Mario Coppens, Président national de la CGSLB n’a pas pu cacher sa joie lors de la conférence de presse : « Le Syndicat libéral obtient 12,43 % des voix au CPPT et 12,32 % des voix au CE. En d'autres termes, cela représente une croissance de respectivement 10,99 % au CPPT et 10 % au CE par rapport à 2012. Sachant que la CGSLB ne présente des listes de candidats que dans 41 % des entreprises, ce résultat est d’autant plus exceptionnel.

Il récompense quatre années de travail pour défendre une conception du syndicalisme basée sur le dialogue. Je suis particulièrement heureux et fier de la confiance que les candidats de la CGSLB et leurs électeurs ont placée en nous et je les en remercie. J’en profite pour féliciter également les membres du personnel de la CGSLB de leur investissement dans la campagne électorale. »

Image de marque propre

« Les délégués de la CGSLB disposent d’une grande liberté de pensée et d’action. Notre liberté votre voix n’est pas qu’un slogan, c’est une réalité. »
La CGSLB donne la priorité à la concertation sur la confrontation… tant que le dialogue donne des résultats. Ce n’est que lorsque la négociation n’est plus possible que nous passons à d’autres actions. C’est pour cela que nous avions choisi « Plus de dialogue, moins de casse » comme fil bleu pour les élections sociales 2016 avec un certain succès manifestement.

Croissance significative en voix et en mandats

La CGSLB avait déjà fait un bond en avant en 2012 en obtenant 11,20 % des voix au Conseil d’Entreprises (CE) et 11,15 % au Comité pour la Prévention et la Protection au Travail (CPPT). Quatre années plus tard, nous grimpons respectivement à 12,32 % et 12,43 %.
Le Syndicat libéral s’est donc vu attribuer un plus grand nombre de mandats. En 2012, la CGSLB avait emporté 7,93 % des mandats en CE et 7,34 % des mandats en CPPT. À l’issue du scrutin de 2016, la CGSLB a augmenté sa représentativité en décrochant  8,83 % des mandats en CE et 8,45 % en CPPT.

Le vrai défi, c’est la qualité du travail syndical

En conclusion, Mario Coppens adresse en toute collégialité un message à la CSC et à la FGTB : « La représentativité est importante, toutefois la qualité du travail syndical reste notre principal défi, à chacune de nos organisations, sur le terrain. Nous avons tout intérêt à collaborer. Nous poursuivons tous le même objectif, chacun à notre manière : protéger les travailleurs et leur offrir des perspectives d’avenir encourageantes. »