Analyse de la menace par l’OCAM après les assassinats de policiers à Magnanville (Paris) …

15.06.2016

Encore une fois, les analystes de l’OCAM ont posé une analyse des faits et des éléments d’information à leur disposition qui amène le directeur de cet organe, M. Paul Van Tigchelt, a une conclusion aussi étonnante qu’incompréhensible pour les policiers. Le niveau de la menace pour la population (et les lieux de concentration) est maintenu à 3 tandis que le niveau de la menace pour les policiers est maintenu entre 2 et 3.

Apparemment, car nous ne disposons pas encore de ce document, le contenu des recommandations amène des interprétations au sein des zones de police, et nous devons constater que des Chefs de corps ont établi le niveau de la menace à l’égard des membres du personnel de leur corps à 3 … générant une géométrie variable anormale entre tous les policiers.

Nous rencontrons le directeur de l’OCAM jeudi matin et nous allons nous faire le porte-voix de votre incompréhension et de vos demandes :

  • Pourquoi les analystes OCAM se limitent-ils à une analyse technocratique et hors contexte national ? C’est-à-dire pourquoi un niveau 3 pour la population et un niveau 2 pour les policiers qui sont des citoyens et en première ligne de la protection de leurs concitoyens ?
  • Pourquoi certains Chefs de corps interprètent-ils les recommandations de l’OCAM ?
  • Pourquoi tous les policiers ne sont-ils pas traités également avec, par exemple comme ils le réclament, le droit de porter l’arme partout et tout le temps ?

Car s’il est vrai qu’il faut faire la part des choses entre ce qui est écrit dans la presse et les informations concrètes et recoupées dont disposent les analystes de l’OCAM, il n’en demeure pas moins qu’il y a une dimension de fait et psychologique qui ne peut être balayée d’un revers de la main.

Nous vous tenons informés du résultat de cette réunion de jeudi matin.

Vincent Gilles, Président national SLFP-Police
Vincent Houssin, Vice-président national SLFP-Police