Le SLFP a pris connaissance de la décision du Conseil des ministres en matière de pension complémentaire des contractuels de la fonction publique fédérale pour les périodes prestées depuis le 1er janvier 2017. Le Conseil des ministres lance enfin le marché en vue de la désignation de l’entreprise d’assurance chargée de la gestion de ce plan de pension complémentaire.
Le SLFP se félicite que l’autorité fédérale ait rencontrée, en partie, ses revendications. En Effet, non seulement le personnel contractuel de la fonction publique fédérale classique bénéficiera de ce droit de pension complémentaire, mais également le personnel de la police intégrée, l’ordre judiciaire, Fédasil et l’IBPT (Institut Belge des Postes et Télécommunications).
Le SLFP constate également, que la ministre de la fonction publique fédérale a été plus attentive aux revendications des organisations syndicales que ses prédécesseurs et lui en est reconnaissant.
Toutefois, le SLFP regrette le retard pris dans ce dossier et qui nous a fait perdre les enveloppes budgétaires prévues à cet effet pour les années 2017 et 2018.
C’est ainsi que les droits de pension octroyés aux contractuels seront de 1% (calculés sur la rémunération annuelle brute) en 2017 ; 1,5% en 2018 et 3% en 2019, alors que nos revendications étaient d’obtenir, dès 2017, au minimum 3%.
Il est également à regretter que le secteur des soins de santé ne soit pas associé à ce marché et donc ne puisse concrétiser l’accord entre les partenaires sociaux de ce secteur permettant de faire bénéficier du second pilier de pension ses contractuels.
Enfin, le SLFP souhaite que les autres niveaux de pouvoirs, dont les communes et les provinces, développent également l’octroi de la pension complémentaire pour leurs contractuels avec des droits équivalents au personnel contractuel de la fonction publique fédérale.
Néanmoins, nous estimons que cette décision est un pas dans la bonne direction.
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