Un salaire de misère dans les administrations locales et régionales de Bruxelles-Capitale

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09.11.2018

Les fonctionnaires communaux de la Région bruxelloise sont nettement moins bien lotis que leurs homologues wallons et flamands. La différence est de l'ordre de 15 pourcents en moyenne. Le front commun syndical dénonce une surcharge de travail pour un "salaire de misère".

Le front commun syndical a déposé un préavis de grève dans les 19 Communes, CPAS  et hôpitaux publics IRIS de la Région de Bruxelles-Capitale pour la journée du 8 novembre 2018. En surplus de cette journée de grève, le même front commun invite le personnel de ces administrations à participer à une manifestation qui se déroulera dans les rues de Bruxelles (départ à 10h Place Sainte-Catherine) et au cours de laquelle un cahier de revendications sera déposé notamment auprès du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Les travailleurs n’en peuvent plus. Trop de travail pour un salaire de misère ! Leurs revendications sont donc amplement justifiées :

  • Une augmentation de 10 % de tous les barèmes. En Région de Bruxelles-Capitale, de trop nombreux travailleurs n’arrivent plus à joindre les deux bouts vu l’augmentation constante du prix de la vie, des loyers, …  
  • Le passage des niveaux E en niveau D car aujourd’hui ces travailleurs vivent avec des salaires qui sont en-dessous des montants de référence en deçà desquels il n’est pas possible de mener une existence conforme à la dignité humaine.
  • Une politique de statutarisation massive pour préserver nos services publics et protéger les travailleurs de licenciements aléatoires.
  • La réduction collective du temps de travail avec maintien du salaire et embauche compensatoire pour créer de nouveaux emplois.
  • L’allongement barémique des carrières puisqu’il est aujourd’hui demandé aux travailleurs de poursuivre leur carrière jusque 67 ans.
  • La réintroduction de la programmation sociale aux endroits où cela a été retiré.
  • Pour les contractuels travaillant dans la fonction publique, un second pilier de pensions d’au moins 6 % de la masse salariale.
  • L’amélioration générale des conditions de travail via l’engagement de personnel en suffisance et une véritable politique de bien-être.

La CGSP, la CSC-Services publics et le SLFP soutiennent ces revendications parce que de l’argent il y en a mais il est mal utilisé par nos mandataires politiques.