Actions chez bpost suite au malaise vieux de plusieurs années

postbus
15.11.2018

Depuis plus de 20 ans, le personnel de bpost a fourni des efforts à répétition pour que les réformes de l’entreprise puissent se dérouler en bon ordre. Pendant plus de 20 ans, le personnel s’est adapté. Le personnel a transformé bpost d’une institution de l’état en une entreprise cotée en bourse faisant partie du Bel20. Vous pourriez penser que la réussite de ce parcours est due au personnel. Mais pour le management ce n’est semble-t-il pas suffisant, car le mépris que ce même management montre à l’égard du personnel est navrant.

En fin octobre, le front commun syndical a par conséquent déposé un préavis de grève, suivi d’un dépliant adressé au personnel dans lequel les syndicats disent « non » à toutes les situations qui posent problème dans l’entreprise et qui ne profitent qu’à quelques heureux élus, et disent « oui » à un signe positif et constructif adressé au personnel et à la population.

Le SLFP-Poste donne toutefois toujours la priorité à une véritable concertation, mais alors il faut qu’il s’ensuive des solutions concrètes. Tout ne peut être réalisé en un seul jour, mais nous attendons à court terme de la part de l’entreprise postale des propositions répondant aux aspirations du personnel.  

L’engagement et la détermination du personnel dans ces actions sont apparus comme un signal fort, adressé non seulement au management de bpost mais aussi aux responsables politiques.

Nous devons maintenant nous tourner vers l’ordre du jour et transposer les signaux en actes. Les premiers entretiens entre les syndicats et l’entreprise ont entretemps amené à quelques propositions de l’entreprise quant à la charge de travail et à la confiance.

Pour le SLFP ceci constitue une base pour poursuivre les discussions devant conduire à de meilleures conditions de travail et à une meilleure ambiance de travail. Les propositions doivent encore être approfondies.

Le 13 novembre, le SLFP-Poste a décidé de suspendre les actions, mais de maintenir le préavis de grève pour entretenir la pression. Le SLFP-Poste exige en effet de l’entreprise des garanties qu’elle transposera effectivement ses engagements dans des solutions concrètes.

Le combat a été mené dans la rue, mais les solutions doivent maintenant venir de la table des négociations. Les enjeux sont énormes.

Si l’entreprise ne propose pas des solutions satisfaisantes, selon le président du SLFP-Poste Marc De Mulder de nouvelles actions seront inévitables.

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La confiance est rompue