L’augmentation des pensions minimums à 1.500 euros net est l’un des fers de lance de l’accord du gouvernement fédéral. Pour les salariés et les indépendants, il s’agit d‘une augmentation de 11 pour cent. Les pensions minimums des fonctionnaires fédéraux seront également majorées de 7,10 pourcents pour 2024 après une carrière de 45 ans.
Aujourd’hui, cela concerne quelque 25.000 fonctionnaires qui se situent en dessous du minimum. L’augmentation au-delà de 1.500 euros pour 2024 se trouve sur la table de négociation du Comité A.
Concrètement, la pension minimum d’un fonctionnaire fédéral isolé passe de 1.393 à 1.585 euros brut pour 2024. La question est de savoir si ce montant en net se situera aussi au-delà des 1.500 euros de pension. Mais c’est en tout cas un pas dans la bonne direction.
Le SLFP déplore qu’il n’y ait pas de correction quant au genre pour pouvoir bénéficier de la pension minimum : une carrière complète est exigée, du coup c’est surtout le personnel féminin qui passera une fois de plus à côté.
La pension de survie (des veuves et des veufs) connaît l’augmentation la plus forte : 347 euros, passant de 1.214 à 1.561 euros brut par mois.
Pour les mariés il s’agit d’une augmentation de 1.741 à 1.979 euros brut par mois pour 2024. Ce dernier montant est cependant à répartir entre deux personnes. Et là nous nous écartons des 1.500 euros net pour un fonctionnaire, tels que prévus dans l’accord de gouvernement. Le mariage reste pénalisé.
Ce gouvernement ne perd pas de temps ; c’est un point positif. Les premières augmentations se feront en effet déjà à partir du 1er janvier de l’année prochaine. Le SLFP s’en félicite !
« Des personnes qui se sont investies pendant des décennies pour notre société en se mettant au service des citoyens méritent une vieillesse sans soucis et nous allons y veiller », déclarait la ministre De Sutter.
Le SLFP est tout à fait d’accord. Il n’y a plus eu d’augmentation des pensions les plus basses des fonctionnaires depuis 2009. On progresse, enfin !
Rehausser les pensions minimums et le pécule de vacances des pensionnés, pour les revenus les plus bas dans la fonction publique, faisait partie depuis toujours de nos revendications intersectorielles.
C’est donc un pas dans la bonne direction pour obtenir une pension convenable pour chacun.