Le SLFP réagit vivement aux mesures d’austérité proposées lors des négociations gouvernementales, qui visent principalement l’administration publique. Selon le syndicat, les fonctionnaires sont dans le collimateur depuis le début des discussions, tandis que les notes ayant fuité révèlent peu ou pas de mesures d’économies touchant le système politique.
« À part une proposition visant à supprimer le Sénat et à ne pas indexer les dotations aux partis politiques, nous n’entendons rien d’autre », déclare le président du SLFP, Patrick Roijens. « Rien sur la réduction des pensions excessives des parlementaires, des indemnités de sortie très élevées, des 80 millions d’euros de subsides annuels aux partis politiques, du nombre de parlementaires ou des indemnités mensuelles forfaitaires et exonérées d’impôt de 2.600 euros. »
Selon le syndicat, « les épaules les plus larges se trouvent aussi en politique, mais il semble très difficile de tailler dans ses propres dépenses ».
Le SLFP souligne par ailleurs que trois des cinq partis présents à la table des négociations portent une part de responsabilité dans la crise financière actuelle du pays.
Enfin, Patrick Roijens lance un appel à tous les membres du SLFP pour participer massivement à la manifestation du 13 février, organisée sous le slogan : « Renforçons les services publics ».