Impact des mesures relatives au coronavirus sur le stress, les relations et la violence

19.01.2021

À la demande de la secrétaire d’État à l’Égalité des genres, à l’Égalité des chances et à la Diversité, madame Sarah Schlitz, l’Université de Gand réalise une étude sur le bien-être mental de la population, leurs relations, le sentiment de stress et l’agressivité dans le contexte familial. La lutte contre la violence intrafamiliale constitue une priorité pour la secrétaire d’État. Cette étude, qui contribue à améliorer la cartographie et l’approche de la problématique, s’inscrit dans le cadre du plan d’action fédéral de lutte contre les violences de genre et intrafamiliales à la suite de la deuxième vague du COVID-19, que la secrétaire d’État Schlitz a lancé en novembre 2020 avec le soutien du gouvernement fédéral. Pour la diffusion de l’étude, l’UGent collabore avec l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH).

Depuis le 13 mars 2020, plusieurs mesures sont en vigueur afin de maîtriser la propagation du COVID-19 dans notre pays. Ces mesures peuvent avoir des conséquences majeures sur le bien-être et la situation familiale de la population. Lors du premier confinement, l’Université de Gand a mené une étude sur ce sujet. Plus de la moitié de la population a indiqué subir un niveau de stress excessivement élevé. En outre, il est apparu qu’une personne sur cinq en Belgique a été victime de violence domestique au cours de cette période. À la demande de la secrétaire d’État Sarah Schlitz, cette étude est maintenant renouvelée afin d’examiner si le deuxième confinement entraîne un impact comparable ou plus lourd.

Afin de bien comprendre l’impact exact des mesures relatives au coronavirus sur les relations et le stress de la population belge, de pouvoir fournir une aide appropriée et d’améliorer la prévention de la violence, il est très important qu’un maximum de personnes participent à cette étude. Nous vous invitons dès lors à y participer et à partager l’appel au sein de votre réseau et par le biais de vos canaux médiatiques.

La population étudiée comprend toutes les personnes résidant en Belgique au moment de l’application des mesures relatives au coronavirus, âgées d’au moins 16 ans (c’est-à-dire nées entre 1920 et 2004) et maîtrisant suffisamment le néerlandais, le français, l’allemand ou l’anglais. Pour cette seconde étude réalisée début 2021, il est important que tous les groupes de population soient appelés à participer, quels que soient l’âge, le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, la région de résidence, les revenus, la formation et l’origine.

 

Pour participer à l’étude, il faut compter environ 15 à 20 minutes et il suffit simplement de cliquer sur le lien suivant : http://bit.ly/RSA-corona   

 

Besoin de parler en cas de stress trop important ou de violence ?


Aucune situation ne peut justifier l’usage de la violence. N’hésitez jamais à demander de l’aide. Pour ce faire, vous pouvez contacter différentes organisations par téléphone et/ou par chat. L’assistance proposée est anonyme et gratuite.

• Télé-Accueil 107

• Ecoute Violences Conjugales 0800.30.030

• Le Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales 02/539.27.44

• SOS Viol 0800.98.100

• Ligne de chat violences sexuelles : www.violencessexuelles.be

• Les Centres de Prise en charge des Violences Sexuelles restent ouverts durant le confinement.

• Telefonhilfe 108

• Sozial-Psychologisches Zentrum VoG +32 (0)87 / 59 80 59

• Prisma-Zentrum 087 / 74 42 41
 

Source: communication du cabinet de la Secrétaire d'Etat Sarah Schlitz