N’oublions pas de tester les pompiers au Covid-19

brandweer
07.05.2020

Pourquoi les sapeurs-pompiers ambulanciers ne sont pas testés au Covid-19 alors qu’ils remplissent les conditions pour l’être ? C’est la question posée par le secteur des zones de secours du SLFP. Et à raison. Nous rappelons que le SLFP a demandé au ministre Clarinval, en marge de la négociation du Comité A, que les pompiers soient testés en priorité, ainsi qu'une série d'autres professions critiques en première ligne, éventuellement par l'intermédiaire de la médecine du travail. Le ministre a promis de relayer notre demande à l’Economic Risk Management Group (ERMG).

Pourquoi tester ?

Le but d'un test est d'indiquer si une personne appartient au groupe des ‘malades’ ou ‘non-malades’ ou ‘infection/à risque’.

Les résultats de ce test de diagnostic permettent de traiter correctement les personnes malades, de mettre en œuvre correctement les mesures d'isolement et donc de gérer correctement cette épidémie dans le but de la contenir.

Il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une photo épidémiologique. Le jour suivant, la situation peut être différente. Il existe de plus des faux négatifs.

Qui peut être testé ?

  1. Un cas possible de COVID-19.

Une attention particulière devra être apportée aux :

• personnel soignant (personnes qui portent des soins et/ou de l’aide) ;

• résidents et personnel d’une collectivité résidentielle (ex. : maisons de repos, maison de vie pour personnes handicapées, centre d’accueil pour jeunes, prisons, …).

  1. Les personnes ayant eu un contact à haut risque avec un cas de COVID-19 et qui sont eux-mêmes en contact professionnel avec des personnes à risque de développer une forme sévère de la maladie.

Les pompiers risquent une contamination

Les sapeurs-pompiers ambulanciers sont parmi les premiers intervenants face à ce virus. Ils font partie des personnes courant le plus de risques de contamination au Covid-19 de par leurs activités professionnelles et l’impossibilité de tenir la distanciation sociale tant recommandée par les autorités.

Ce test permettrait, très certainement, de protéger d’une part les patients qu’ils sont amenés à secourir mais également de très nombreuses familles si suite à un test positif sur un pompier ambulancier nous prenions les mesures de précaution recommandées.

Pour rappel, il y a en Belgique 6.558 pompiers professionnels et environ 12.000 volontaires, donc même pas 20.000 personnes à tester rapidement. Sachant que 20.000 tests peuvent être exécuté par jours, notre demande n’est pas exagérée.

Pourquoi tester les collectivités sans penser aux pompiers qui vivent en collectivité en plus d’être des personnes à risques ?