Quel est l’objet de nos négociations à la rue de la Loi?

VSOA-nieuws-wetstraat
29.11.2018

En novembre, le Comité A s’est réuni à deux reprises : une première fois pour la mise en œuvre concrète de la pension complémentaire du personnel contractuel fédéral : le SLFP opte pour un assureur. Et une seconde fois à propos de la péréquation. Les négociations sur les autres dossiers, à savoir la pension à temps partiel et la réforme de la pension pour inaptitude physique sont provisoirement suspendues. 

Le Comité A s’est réuni à deux reprises en novembre 2018 :

  • le 7 novembre sans les entités fédérées sur l’implémentation concrète, et rétroactivement au 1er janvier 2017, du « deuxième pilier » de pension pour les membres du personnel contractuel fédéral. Le SLFP a opté pour un assureur plutôt que pour un fonds de pension. Pourquoi ? C’est plus rapidement opérationnel, moins fastidieux, le lancement est encore possible pour fin de cette année. Le SLFP défend le libre choix : la liquidation sous forme de rente ou de capital. Le SLFP veut voir mentionner « l’âge légal de la pension » dans le règlement de pension, au lieu de « 67 ans ». Nous demandons que les budgets aillent en croissant avec le nombre de membres du personnel contractuel, à coup sûr dans le cas ou si la priorité était donnée au recrutement contractuel comme le gouvernement en a l’intention et auquel le SLFP est opposé (voir notre étude). Lisez aussi l'article....
  • le 20 novembre à propos de la péréquation des pensions de la fonction publique à partir de janvier 2019 : un fantastique travail de bénédictin pour le Service Fédéral des Pensions qui doit suivre pied à pied et calculer l’évolution de toutes les échelles salariales de toutes les autorités. Le SLFP a donné son accord.
     
  • Le SLFP ne négociera toutefois sur les projets du gouvernement en matière de pension à temps partiel et d’une réforme de la pension pour inaptitude physique que lorsque le Comité Entreprises Publiques aura effectivement remis son avis, si nécessaire par le biais d’un médiateur social. Nous avons pris cette décision en front commun syndical. Aussi longtemps qu’il n’y a pas d’avis, le statut syndical sur ce point reste d’ailleurs de facto lettre morte. De plus, le SLFP veut d’abord des clarifications quant à la réforme projetée des jours de maladie, à propos de laquelle il n’y a pas de textes, rien que de la confusion. Le SLFP est en faveur du maintien du régime actuel des jours de maladie, comme exigé au sein de l’autorité flamande.   

Nous vous tiendrons au courant des évolutions futures !