Rutten sème inutilement la panique au sein du personnel de la Défense

26.03.2015

Communiqué de presse SLFP Défense

(26/03/15) - “Des déclarations incompréhensibles qui sèment inutilement la panique au sein du personnel de la Défense et ne font qu’augmenter la pression sur les militaires et les civils au sein de l’armée.” C’est ainsi que le président du SLFP Défense Edwin Lauwereins qualifie les récentes déclarations de la présidente de l’Open Vld Gwendolyn Rutten à propos des réformes de l’armée dans le cadre des discussions budgétaires au niveau fédéral.Le Président Lauwereins du SLFP Défense réagit ainsi aux déclarations faites par la présidente de l’Open Vld ce matin sur la chaîne Radio 1. Madame Rutten se demandait entre autre si les différentes composantes de l’armée, telles que l’armée de terre, l’armée de l’air et la marine doivent continuer d’exister.  

Le personnel est las des réformes!

Le Président Edwin Lauwereins dit que si l’on touche à ces composantes, cela engendrera un énorme problème de personnel.
“Le contexte actuel dans lequel le personnel de la Défense doit effectuer ses missions est plus que jamais précaire, principalement au niveau budgétaire. La diminution du nombre de membres du personnel aura des conséquences drastiques.  On ne sait provisoirement pas où le politique veut en venir, chacun est en attente  du plan stratégique du ministre de la Défense Vandeput.”

Le Président Edwin Lauwereins demande donc à la président de l’Open Vld d’attendre d’abord la note générale du ministre avant de faire de telles déclarations totalement superflues. Le SLFP évaluera cette note en temps opportun et veillera à ce que les intérêts des membres du personnel ne soient pas lésés.

“Le personnel de la Défense est las des réformes”, nous dit Edwin Lauwereins. “On vient d’apprendre récemment que l’OTAN a l’intention de rejeter les frégates belges au profit d’une extension de la force aérienne. Depuis plus de dix ans, le SLFP-Défense est en demande  pour que le politique dise clairement de quelle armée il veut encore disposer. C’est le seul moyen de trouver de la stabilité. Le personnel, qui a toujours effectué loyalement ses missions, y a plus que droit”, disait le président pour conclure.