Le SLFP s'est toujours battu bec et ongles contre le démantèlement de nos services publics. A juste titre ! Les services publics sauvent la société d'aujourd'hui. Il est terrible qu'il faille un drame comme la crise du corona pour arriver à cette conclusion.
Pour l'instant, aucune fin n'est en vue. Est-ce que ce sera le 19 avril ou le 3 mai ? Ou plus longtemps encore ?
L'incertitude l'emporte. Pour beaucoup, le monde a été soudainement réduit au salon. Avec uniquement un écran d'ordinateur envers le monde extérieur.
Chaque jour, des dizaines de milliers de personnes applaudissent les héros des soins de santé. Ils accrochent un drap blanc ou inventent d'autres actions ludiques pour montrer leur gratitude.
Nous ne nous contentons pas d'applaudir seulement pour eux, mais aussi pour le dévouement des pompiers, des éboueurs, des policiers, des enseignants, des postiers, des services de colis, des transports publics, des gardiens de prison, des caissières et du personnel de la distribution, des employés des stations de télévision et de radio publiques et bien d'autres encore.
Nous applaudissons pour tous ceux sans qui la vie et la communication normale ne serait pas possibles.
La solidarité est soudain partout.
Ce n'est que maintenant que nous ne sommes plus autorisés à nous réunir, "à rester chez nous", que nous sommes tous plus connectés que jamais par la solidarité.
Durant cette grande crise, votre organisation reste à vos côtés. Le SLFP dénonce le manque d'équipements de protection décents sur tous les lieux de travail critiques : masques buccaux, vêtements de protection, lunettes de protection. Pour la police, les pompiers, les services postaux, les prisons.... Si cela ne peut pas se faire par le dialogue, alors malheureusement c’est par un préavis de grève.
Nous sommes inquiets si la distanciation sociale n'est pas respectée sur le lieu de travail, comme par exemple dans les prisons.
Nous sommes inquiets si les mesures de quarantaine ne sont pas respectées lorsque des membres du personnel sont infectés, ou les consignes relatives au coronavirus pas correctement suivies, ou le télétravail pas utilisé partout, il doit vraiment l'être maintenant.
Et puis nous agissons. D'abord dans le dialogue, par une conférence téléphonique ou par vidéoconférence.
À juste titre : la protection passe avant tout, sinon nous ne pouvons pas aider les citoyens.
Nos questions pertinentes à la Première ministre
En front syndical commun, le SLFP demande :
- l'extension de la reconnaissance de la Covid-19 comme maladie professionnelle à tous les secteurs du personnel en contact direct avec la maladie ;
- des mesures de compensation pour les personnes qui fournissent des services dans les services critiques ou dans les services de sécurité civile ;
- le maintien du salaire des agents contractuels.
Le 3 avril, les syndicats ont tenu une vidéoconférence à ce sujet avec les services de la Première ministre. Nos préoccupations ont été soigneusement prises en compte.
Un comité A électronique - le plus haut forum de négociation - suivra avant Pâques avec la Première ministre sur la crise et les mesures y afférents dans le secteur public. Le Première ministre prend la situation très au sérieux. Elle répondra à nos questions. Nous vous tiendrons informés.
Si vous êtes en chômage temporaire, vous pouvez nous contacter. En tant que membre SLFP, il vous suffit de remplir le formulaire.
Le SLFP a également fait en sorte que vous obteniez un report d'un mois, jusqu'au 31 juillet 2020, pour introduire votre prime syndicale.
Le SLFP est là pour vous. Même en ce temps de crise sans précédent.